Bourse, comprendre les marchés et les outils

De nombreux mythes existent sur cette classe d’actif, il est important de comprendre les risques, les performances et outils pour y investir.

Qu’est-ce que la bourse ?

C’est une sorte de place d’échange, ou l’on achète et vend des actions. Au même titre que les fruits et légumes au marché, sauf qu’ici, il s’agit de morceaux d’entreprises. La plupart des pays ont une ou plusieurs places boursières (New-York, Paris, Londres, Amsterdam…).

Est-ce risqué ?

La bourse est une classe d’actif risqué, il est possible de perdre jusqu’à la totalité de son investissement, mais c’est plus rare quand les investissements sont réfléchis et diversifiés. Il s’agirait par exemple d’un investissement unique dans une entreprise en difficulté. Des exemples récents tels qu’Orpea ou Atos témoignent de lourdes pertes possibles. Un mauvais investissement peut arriver, manque de chance ou de sélection, un peu comme les légumes au marché, il y a parfois un mauvais dans le lot. C’est pourquoi, il est généralement recommandé de diversifier et de sélectionner.

L’exemple inverse existe aussi, certaines entreprises connaissent certains bons chiffres constants. Par exemple, dans la sélection appelée « Dividend kings« , ici, les entreprises choisies ont dû avoir augmenté leur dividende pendant 50 années consécutives. En 2025, il y a des entreprises comme Coca-Cola ou Colgate-Palmolive, il existe également l’indice sur une base 25 ans. À noter que le dividende comme seul indicateur, ne suffit dans un choix d’investissement complet.

Pour se diversifier, il est possible d’investir directement dans une présélection, appelé “indice”. Par exemple, les 40 plus grande entreprise cotée en France s’appelle le “CAC40”, ont peur le voir comme un panier des 40 actions.

D’autres indices existent, comme le SP500 étant les 500 plus grandes capitalisations boursières américaines, ou encore le EuroStoxx en europe.

Comment investir ?

Panier d’actions = ETF

Les outils financiers répliquant ces indices s’appellent des ETFs ou “trackers”, en échange de quelques frais (0.015 à ~1% /an) des entreprises vendant ces packs prêts à l’achat (IShares, Amundi, Lyxor, BNP…) Comme la sélection est standardisée, les frais sont très bas. En bonus, certains ETFs sont disponibles en PEA et en Assurance vie !

Quelles enveloppes d’achats ?

PEA
Assurance-vie
Compte titre ordinaire (CTO)

La meilleure étant le PEA, car les frais maximum sont réglementés et un avantage fiscal est débloqué au bout de 5 ans. La taxe sur les gains (plus-values) n’est que de 17.2% au lieu de 30% (flat tax) en France. En contrepartie, un plafond de 150 000 € de versement s’applique et des restrictions d’achat en Européen principalement. Les meilleurs PEA en termes de frais, sont ceux en banque en ligne.

Une autre possibilité, avec légèrement + de frais, mais une meilleure transmission est l’assurance vie, le choix d’actions et ETFs est plus restreint en contrepartie.

→ Voir notre article dédié sur l’assurance vie.

Enfin, le compte titre permet de tout y loger sans trop de restrictions. C’est intéressant pour des actions US en direct, des matières premières ou immobilières généralement pas disponible en PEA.

📊Quelles performances ?

La performance d’un indice monde “MSCI World”, ~1,320 actions de grandes entreprises dans le monde. (ça fait beaucoup là non ?). Vous voulez un quiz sur les pays des entreprises du monde –> Carte interactive.

La performance moyenne sur 10 ans est ~12% brut et ~8.78% depuis sa création en 1987.

(Source MSCI.com)

À noter que les performances passées ne présage pas les performances futures.

De plus, les pays émergents, et les petites capitalisations ne pas ou très peu dans l’indice, la variante “ACWI” est disponible en AV et CTO. Pour accéder aux entreprises non cotées, voir notre page sur le private equity.

Combien de temps ?

Pour espérer des résultats, les investissements en actions doivent très majoritairement s’effectuer dans la durée 5, 8 ,10 ans ou +. Les dernières études sont en faveurs d’investissements long terme “indicielle” (considéré passive). Que des gestions actives environ 90% du temps. (Source étude Spiva).